Hello par ici,
Bonjour à toutes et à tous !
J’espère que vous allez bien et que vous ne fondez pas trop sous cette chaleur, qui, même si elle est à la limite du supportable, fait quand même du bien au moral.
Aujourd’hui, je voulais vous partager mon ressenti d’autrice face à un phénomène qu’on connaît tous un jour ou l’autre dans l’autoédition : la baisse soudaine (et douloureuse) des pages lues sur Kindle.
Ces derniers jours, j’ai ouvert mes statistiques KDP avec cette petite étincelle d’espoir qu’on a tous… pour découvrir que mes pages lues s’étaient effondrées. Littéralement. Plus rien. Le désert. Le néant numérique.
Et là, forcément, le cerveau part en vrille :
– Qu’est-ce que j’ai fait de travers ?
– Est-ce que les lecteurs me boudent ?
– Est-ce qu’Amazon m’a puni sans prévenir ?
– Est-ce que mon livre est devenu invisible ?
(Spoiler : il n’y a souvent pas de réponse rationnelle immédiate.)
La frustration de l’invisible
Ce qui me frustre le plus, ce n’est pas uniquement la chute des chiffres. C’est le sentiment d’invisibilité qui l’accompagne. Ce moment où tu te demandes si tous les efforts, les heures passées à corriger, réécrire, douter, relire… vont finir par payer.
Écrire, c’est une passion, bien sûr. Mais quand on partage ses histoires, on espère quelque chose de grand. Et quand les chiffres stagnent ou reculent, on a parfois l’impression que ce rendez-vous n’a pas eu lieu.
✨ Se recentrer (et respirer un grand coup)
Alors voilà. Ce billet n’est pas là pour me plaindre (enfin… un peu si ;) ) mais surtout pour partager cette réalité que beaucoup de créateurs vivent. Les hauts et les bas, les élans d’euphorie et les doutes quand rien ne va dans le sens que l'on attend.
Je me dis que ça finira par remonter. Qu’un lecteur tombera sur mes mots au bon moment. Et qu’en attendant, je continue d’écrire parce que ces histoires, je ne peux pas ne pas les raconter.
Et vous, ça vous est déjà arrivé ? Ce petit passage à vide qui fait remettre tout en question ?
N’hésitez pas à partager votre expérience ou à me laisser un mot, ça fait toujours chaud au cœur (plus que le soleil, promis).
À très vite
Adèle K